Nous pratiquons le plus souvent une écoute partielle et passive. Ce type d’écoute convient pour la plupart des échanges opérationnels du quotidien tant dans la sphère personnelle que professionnelle. En revanche, elle implique une forme de cécité à l’égard d’une part substantielle d’informations sur l’état du locuteur, ses intentions, son discours implicite, ses besoins inexprimés et même une partie de son discours explicite. Toutes ces données ne sont accessibles que par la pratique de l’écoute active. Celle-ci permet d’amplifier les signaux et d’opérer un travail d’ajustement. L’écoute active, permet de sortir des échanges vains, parsemés de malentendus, de réponses inappropriées et pour mieux saisir la richesse et les subtilités du message de votre interlocuteur. L’écoute active permet d’encourager l’expression de l’autre et de mieux le comprendre. Elle contribue également à mieux se faire entendre et comprendre car on n’écoute rarement ceux qui ne vous écoutent pas en retour. En somme, l’écoute active est un excellent moyen de favoriser la qualité de vos relations qu’elles soient personnelles ou professionnelles.