Conflit de rupture
Quelles que soient les circonstances de la rupture (décision unilatérale ou concertée), les partenaires doivent résoudre différents problèmes pratiques et juridiques : l’organisation de la garde des enfants et le financement de leur entretien et de leur éducation, les modalités d’exercice de l’autorité parentale, le sort du logement commun, le sort des biens communs et/ou personnels, le soutien financier du partenaire impécunieux ou moins fortuné, le sort de l’animal de compagnie, le sort des emprunts en cours, l’organisation des modalités d’utilisation de la résidence secondaire…
Il est préférable que ces affaires soient résolues dans le cadre de discussions entre adultes respectueux et soucieux des enfants dont ils ont la charge. D’ailleurs, dans ce domaine, les décisions de justice rappellent toujours que leurs dispositions valent sous réserve de meilleur accord entre les parties. La médiation est particulièrement encouragée en matière familiale. Dans certains cas, il est même obligatoire de tenter une médiation avant de saisir le juge. La médiation est plus rapide et économique qu’un procès. Elle est aussi moins coûteuse en énergie et moins traumatisante pour les parties et l’entourage familial et amical. |